L’Ormeau a toujours été associé au vin :
Il fut le symbole celte de la générosité. Les Germains l’ont considéré comme un arbre féminin et sacré (associé au frêne masculin).
Cet arbre est généralement attribué à Bacchus car il était utilisé pour son culte et dans la culture de la vigne. En effet, les piquets de vigne étaient en orme.
Vénérés au Moyen Âge, en Occident, les ormes étaient habituellement plantés sur le parvis devant les églises « vouées aux saints martyrs », peut-être en raison de leur sève couleur rouge sang. Ils étaient le point de rencontre après la messe, le lieu des duels et les juges et plaideurs y rendaient aussi justice sous son ombre
Petit domaine viticole, son histoire a suivi celle des vins de Lalande-de-Pomerol. De mémoire du « Féret », le vin de Grand Ormeau a été parfaitement reconnu dès 1874, parmi les « Crus bourgeois et 1er artisans ».
Géré par les héritiers Camplan, au début du XXème siècle, Château Grand Ormeau figurait déjà parmi les meilleurs de son appellation. Certains disaient « retrouver en lui ces qualités maitresses dont sont dotés les vins les plus cotés de Pomerol. »
En 1988 quand Jean-Claude Beton, l’inventeur d’Orangina, reprend le Château Grand Ormeau. Il engage alors la remise en état du vignoble et de son outil de production, en s’y investissant totalement. Il s’entoure des meilleurs comme le célèbre œnologue libournais Michel Rolland.
En 2017, la propriété a été reprise par une nouvelle équipe. Depuis, tout est mis en œuvre pour poursuivre le travail effectué, et ce avec la même exigence d’excellence et de respect du terroir et de l’environnement.